Les chansons de Georges Brassens forment une Œuvre unique, intemporelle par les thèmes traités et porteuse d’une philosophie libératrice mais non utopique.
Bonté, tolérance, humanisme, réalisme, espoir, humour, autant d’ingrédients contenus dans ses chansons qui allègent notre existence.

Son Œuvre n’est pas seulement celle des années 50, mais bien actuelle et représente un espoir pour les jeunes générations qui voudront bien l’écouter.


Je constate que de plus en plus de jeunes se déplacent à mes récitals et certains ont déjà une vaste connaissance du répertoire. Voilà un grand signe d’espoir pour notre société.

Je ne vais pas ici écrire une biographie de Brassens ni faire son CV !

 

Les amateurs sont au courant et de nombreux sites vous documenteront à ce sujet.
Alors pourquoi ne pas transcrire ici quelques une de ses citations ou celles d’autres personnes.

 

 
     

« La seule révolution, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même en espérant que les autres feront la même démarche. »
G. Brassens (Nucera)  

« Je préfère suggérer que dire. »
G. Brassens (Némo)  

« Je fais de la propagande de contrebande. »
G. Brassens (Némo)  

« C’est que Brassens me manque cruellement aujourd’hui, le Brassens qui jetait un regard clairvoyant sur son époque, sur la tyrannie de la société bien-pensante, sur les débuts de la société de production effrénée, de consommation aveugle et de concurrence impitoyable. »
J. Verachtert, Belgique flamande, « Equivalence »  

« La composition parfaite résulte de l’ensemble des paroles, de la mélodie et du rythme. »
Aristote

« Les gens gueulent tout le temps, sauf pour les bonnes raisons d’ailleurs. »
G. Brassens (Némo)

« On plonge dans un univers où il y a plein de mélodies, de variations harmoniques mais qui se cachent sous une espèce de surface, Brassens avec sa guitare et la basse… au départ on peut en rester là et puis dire, non, c'est toujours pareil…mais ça prend quelques auditions à peine pour se rendre compte qu'on a là un immense talent mélodiste, tant qu'à moi, un des plus grand mélodiste de la chanson française. »
Michel Rivard (Canada)

 « …J'ai réfléchi à tous ces thèmes, j'ai réfléchi au profit, j'ai réfléchi à ces histoires d'engagement, à tout ça, à la guerre, à la paix…Je n'ai pas de solution collective. Vous pensez bien que si j'avais une solution collective…j'aurais posé ma guitare et je militerais. »
G. Brassens (Némo)

 « Georges avait des attentions fabuleuses, moi je lui dois beaucoup parce que chaque fois qu'il sentait chez moi une espèce d'inquiétude sur quelque chose, il réfléchissait, il m'envoyait un bouquin correspondant à ma préoccupation. »
Raymond Devos

 « Brassens n'est bon que par Brassens, nous n'avons pas le droit d'y toucher. C'est un tout incomparable, incessible. »
Jean Sablon (André Sallée)

 « Ce poète qui a passé un quart de siècle à rappeler aux hommes qu'il n'y avait peut-être rien d'autre à retenir dans ce monde envahi de muselières, que l'amour, la guitare et les mots simples. »
Léo Ferré – (avant propos : J-P. Sermonte)

 « Mon cher Brassens, Vous êtes entré dans la légende et vous avez donné à vos créations des bottes de sept lieues. Mais vous n'êtes pas l'ogre, pas plus l'ours ou le gorille ! Vous êtes un doux grand poète, le plus solide pilier de l'édifice-chanson. En un temps record vous avez su échapper à la mode (celle qui ne dure qu'un saison, comme la grippe ! ) et l'arbre auprès duquel vous vouliez demeurer, c'est vous. Votre génie vous dispense de forcer votre talent. La gloire ne vous changera jamais comme le vent ne peut changer la couleur du ciel de Sète."
Charles Trenet (J-P. Sermonte)

Qui connaît vraiment Brassens ? Chacun l'a reçu à sa manière. Certains se sont arrêtés aux gros mots. D'autres au « monument ». Pour beaucoup, il faisait un peu partie de la famille. Pour moi, c'était d'abord des chansons qui m'ont aidé à grandir, à résister aux vérités officielles et aux endoctrinements de tous bords. Plus tard, quand il m'a permis de déposer quelques notes le long de ses chansons, j'ai pu découvrir un être humain bien plus grand encore que sa notoriété
Joël Favreau janv.1987 (J-P Sermonte)

Il me parait difficile de définir en deux lignes l'art de Brassens. L'homme et le poète ne font qu'un. Il en est de même pour l'honnêteté et la bonté qui deviennent les éléments essentiels d'une poésie profondément humaine : l'art de Brassens si proche des trouvères du XIII siècle, ceux de Picardie et de Champagne, en pensant à Rutebeuf et à la misère dans sa pureté.
Pierre Mac Orlan (J-P. Sermonte)

Ce cher grand Georges ! Comment avons-nous fait pour nous rencontrer si rarement, nous qui nous entendions si bien ? J'aimais ses chansons, j'aimais ses rimes à clins d'œil, j'aimais la simplicité avec laquelle il présentait ces perles précieuses comme si elles allaient de soi…Et cette tendre ironie dont voilait les mots les plus graves…Oui, j'admirais Georges Brassens ; est-il trop tard, maintenant, pour le lui dire encore ? Je ne le pense pas.
Paul Misraki, 1986 (J-P. Sermonte)